La polygamie.

La polygamie.

Post n°75 pubblicato il 02 Marzo 2009 da viajera67

 Lima, junio del 2005. 

La polygamie. J’ai lu en dossier qui parle de la polygamie dans quelques pays d’Afrique (Cameroun, Sénégal, Mali), surtout d’Afrique noire ; et des autres pays de religion musulmane (Tunisie, Maroc, Egypte). La polygamie c’est un problème ou un phénomène (selon le point de vieux), religieuse, politique, démographique et culturelle. Avant, environ de 80% des hommes musulmanes étaient polygames et avaient de 4 á 100-120 épouses. Maintenant, « seulement » le 30% des hommes africains sont polygames, pendant que l’80% est bigames, c’est-à-dire, épousé avec deux femmes. C’est une guerre idéologique entre Nord et Sur du Monde, entre richesse et pauvreté, entre machisme et féminisme. Dans quelques pays d’Afrique, aujourd’hui, les femmes sont toujours « le deuxième sexe », comme disait Simone de Bouloir le siècle dernier, dans une fameuse livre.

Principalement, la polygamie c’est un phénomène religieux et culturel. Selon les Saintes Écritures, et l’Ancien Testament, le roi Salomon eut 700 femmes, dont 300 épouses et 400 domestiques. La polygamie héritée des traditions est sans limite. L’homme peut prendre autant de femmes qu’il le souhaite, selon sa capacité à leur donner des terres à cultiver. La polygamie musulmane a des règles plus strictes : l’homme ne doit pas prendre plus de quatre femmes, et il doit le traiter toutes de manière égale, leurs donner les mêmes cadeaux, par exemple.

Les sociétés les plus dynamiques sur le plan économique furent des sociétés polygames. Polygamie rimait alors avec abondance de main-d’œuvre. La polygamie était un phénomène rural. Tout ce que le mari devait posséder, c’était des terres. Dans ces sociétés guerrières, il valait mieux disposer de suffisamment d’individus capables de prendre les armes, en cas d’attaque du village. Un témoin : «Mon grand-père était chef dans l’Est de la Centrafrique, il avait besoin d’avoir plusieurs femmes. Les différents mariages lui permettaient de s’allier aux groupes ethniques rivaux, qui ne pouvaient plus l’attaquer parce qu’il avait épousé leurs filles.

Les associations de défense des droit de la femme dénoncent une pratique « contraignante et avilissante pour la femme ». La polygamie c’est une pratique traumatisante pour les femmes et les enfants qui en sont issus pour le seul ego des hommes. Les mariages polygamiques offrent parfois le spectacle de violentes scènes de ménage.

Cependant, « la reconnaissance du mariage polygame met fin à une hypocrisie ». L’allusion renvoi entre autre à tous les hommes qui vivent avec une femme et une maîtresse quasi-officielle, dans chaque pays du monde.

La polygamie est aujourd’hui décriée par la grande majorité des femmes africaines. Mais ce ne fut pas toujours le cas. Avant, c’était souvent la femme elle-même, qui présentait sa future coépouse à son mari. Le jeune homme épouse en première noce une femme généralement du même âge que lui. Quand elle lui a donné suffisants enfants, il manifeste sa volonté d’avoir une seconde épouse, afin que la première puisse se reposer. Celle-ci recherche une jeune fille qu’elle présentera à son mari. Les rapports entre les deux femmes sont quasiment des rapports de mère à fille. Dans autres cases, c’était la mère ou les sœurs du mari qui lui trouve une femme. Souvent, les futures épouses étaient « offerts » par leurs parents.

La doctrine chrétienne s’oppose à la polygamie. L’homme polygame este d’office excommunié chez les catholiques et protestants. Mais si l’église voulait se priver dans certains zones rurales de ces « pratiques », elle se trouverait très démunie.

Témoignages :« Le problème de la polygamie ne sera pas résolu en Afrique tant que les hommes riches achèteront la conscience des parents des familles pauvres, qui leur vendent quasiment leurs filles. Aussi que l’Afrique souffrira de pauvreté, la polygamie continuera. Aussi que les pères n’auront à cœur que de faire des enfants, des enfants qui n’auront jamais la chance d’aller á l’école…. (Chanteuse malienne).

« La polygamie c’est un droit. C’est quand un homme a trois femmes, que l’on peut dire qu’il est marié. C’est quand un homme a plusieurs d’enfants qu’il est un homme. Les enfants d’un polygame sont bien éduqués. Ils connaissent la coutume. Ils savent ce que c’est le respect ».

Aujourd’hui la vie et la société ont changé, en Afrique aussi, nous avons des problèmes de jalousie, de succession, d’héritage, et un cadre juridique flou. La polygamie a inspiré plus d’un roman et d’un film. Comme : « le mariage d’Alex », un documentaire du réalisateur africain. Alex va chercher sa seconde épouse pour la ramener chez lui. Elise, son amour de jeunesse et première épouse, l’accompagne. Et Joséphine, la future épousée, quitte ses parents pour son nouveau foyer.

Comme les enfants sont souvent victime de ce mode matrimonial, d’autres artistes ont mis en évidence la difficile vie des enfants devenus demi-frère et sœur, par la force des choses. « La succession de Wabo Defo », les déchirements entre les enfants des différentes femmes du chef décédé. Á l’heure de la désignation du successeur du défunt chef, les rapports entre les enfants ne sont plus de fraternité. On ne pas loin de la déclaration de guerre.

La polygamie a plusieurs visages et dépend de plusieurs facteurs : démographie, réalités économiques et culturelles, religieuses, etc..

La polygamie permet alliances avec un groupe et entretien d’un prestige social, apport économique de la femme grâce á son travail et ses cultures personnelles, des productions d’enfants qui permet d’avoir une main-d’œuvre plus nombreuse qui renforce l’ego de l’homme qui affirme par-là sa virilité, marque d’insertion dans la société.

Les épouses, femmes, mères, deviennent dès lors les piliers fragiles sur lesquels repose l’avenir des enfants. Spirale perverse, puisque elles-mêmes issues de famille polygamique, sous-scolarisées très souvent, ces femmes n’ont pas toujours « la capacité d’assurer un suivi adéquat des enfants et de garantir une bonne qualité de l’instruction. L’éducation des enfants de « polygamie » reste une vraie préoccupation.

Le remède n’est pas forcément la réduction de la natalité ou la promotion des mariages monogamiques. L’objectif reste de développer le potentiel des enfants, les insérer dans la société moderne, réussir l’adéquation entre culture traditionnelle et valeurs modernes, ce qui n’est pas facile.

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Ma cherie.

Lima, abril del 2006.

Ma chérie,

Il y a longtemps que je ne t’ai pas écrit, mais je pense souvent à toi, surtout pour les nuits avant de me coucher et les matins, quand je me réveille, je prends un café et m’allume une cigarette. Vous me manquez beaucoup, tous les jours, toues les nuits, tous les moments de ma vie. Je voudrais prendre un avion et te rejoindre à Madrid, à Paris ou à New York ; pour t’embrasser, te sourire, pour te toucher. Mais maintenant, je vie au Sud et toi au Nord de notre monde, et c’est impossible.

Je désirais mettre un peu de distance entre nous, je t’aimais et j’avais beaucoup besoin de vous, j’étais triste sans vous ; j’ai laissé l’Europe pour vous oublier et pour rompre la dépendance émotionnelle que j’avais avec vous. Je me souviens quand je vivais à Madrid, dans un quartier du centre de la ville, prés de votre maison, et vous m’appeliez les matins, quelque fois vous me réveilliez, quand je m’étais couchée très tard, et vous m’invitiez á prendre le petit déjeuner ensemble, dans une cafétéria que nous aimions.

Pour moi commençait un jour de félicité, je me préparais un café, me douchais, chantais comme une folle, et je sortais dans la rue pour chercher tes traces, ton parfum et ton envie de vivre. J’arrivais á notre rendez-vous et je t’attendais quelques minutes parce que souvent vous arriviez tard. Je regardais toutes les femmes qui entraient dans la cafétéria, mais je ne rencontrais pas votre sourire. Vous étiez très spéciale, et nous le savions. Tout á coup, tu entrais et mon cœur explosait de bonheur, nous nous souriions et tu t’asseyais en face de moi. Je te disais que je t’avais attendu beaucoup, mais tu commençais à parler de tes livres, de tes amis et de ta vie folle; je te regardais, t’écoutais, te souriais et oubliais tout. J’étais tombée amoureuse de vous et du vert de vos yeux, je rêvais de votre sourire, votre bouche, vos mains, votre manière de vous promener dans la ville, de vivre et de changer ma vie.

Nous parlions beaucoup, une heure, deux heures, je ne sais pas : d’art, de politique, de littérature. Le temps volait et nous avec le temps ; nous nous oubliions touts, tous le monde nous regardait, une cigarette, deux cafés, une caresse, tu as de feu ?. Je t’aimais, te désirais, tu ne savais combien, chaque jour un peu plus, je me perdais dans tes paroles, tes livres et tes désirs. Quand nous décidions de rester seules, sans les regards des gens, sans le bruit de la rue, tu me souriais et me proposais : « Chez moi ou chez toi ? ». « Je touchais le ciel avec un doit », « chez moi », nous nous promenions dans notre ville, il n’y avait personne dans la rue, il était très tard. Tes paroles, ma félicité, nos baisers ; « chez toi », je regardais les étoiles, je te faisais l’amour tous les jours et touts les nuits de ma vie. Dieu existait, nous le savions.

Ma très chérie, je n’ai pas besoin de te dire que tu me manques, et beaucoup, parce que ton absence, jour après jour, tes silences, minute après minute, ont été un tourment, pour moi. Aujourd’hui, je regarde par ma fenêtre et je vois que dehors il pleut et il y a le soleil aussi, je vis à Cusco, un petit village du sud du Pérou ; c’est l’été, le temps est bizarre ici. Je désire que tu m’appelles, que tu me cherches, que tu m’amènes à Madrid, à Paris, à Buenos Aires ou où tu veux. Je désire grandir et rêver avec toi  pour me réveiller tous les jours de ma vie avec tes mains et ton sourire.

Aujourd’hui, c’est un jour de soleil, ma princesse, je regarde les Andes, je pense à vous et je suis heureuse. Où tu es maintenant ? Dans la rue, chez toi, avec quelqu’un ? Je t’écris cette lettre seulement pour te dire que ma vie a changé le jour où je t’ai connue, il y a cinq ou cinquante ans, je ne me souviens pas, que quelque fois je voudrais arrêter le temps et retourner à la rue Cabeza, au cinéma Bogart ou à la cinémathèque de Madrid. Tu te souviens? Nous avons été heureuses ensemble : chez moi, chez toi, chez nos désirs.

Les jours soleils, comme aujourd’hui, je regarderai les étoiles pour chercher vos yeux brillants, votre vert parfum, votre sourire inoubliable, et quand je le trouverai, si je le trouve, mon cœur explosera et je serais la personne plus heureuse du monde.

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Calle Cabeza

Calle Cabeza

Post n°77 pubblicato il 02 Marzo 2009 da viajera67

Madrid, junio del 1999.

 Calle Cabeza.

Esta noche he soñado che despertaba contigo, en la calle Cabeza. Me decías “Espérame que vuelvo pronto” y volvías con sonrisa, pitillos, café y bandeja. Te asomabas a la ventana y me mirabas, “te quiero, no sabes cuánto…” Entonces acariciaba tu cara, tu pelo, tu pecho, y tocaba algo más que tu cuerpo. No sé: era algo más. Te miraba a los ojos. Era demasiado. Luego me sorprendía mirándote mientras te ponías despacio la ropa para ir al curro; te duchabas, volvías a la cama mojada y sonriente. Deseaba una y otra vez entrar y quedarme en vos, parar el tiempo. Me explotaba el cuerpo, la cabeza; el mismo día me explotaba encima.

“Te llamo luego”, me decías, lanzándome el último beso antes de irte. Me quedaba en tu cama, me fumaba otro pitillo. Era inmensamente feliz. Entonces bajaba llevándome tu sabor bajo la ducha, en la cama y la calle. Sonaba el teléfono: “hola, piccola,  ¿qué haces luego? "Nada, tengo ganas de verte". Y  anulaba todo para perderme en vos. A veces te encontraba casualmente por la calle, o en la filmo, o cuando ibas de compra. Entonces te abrazaba entre la gente, me invitabas a tu casa o yo a la mía, y me sorprendía una y otra vez en la cama con vos. Me despierto en mi casa, abro los ojos. Ya te has ido, y no duermes conmigo. Me preparo un café, me fumo un pitillo, leo un libro que acabo de comprarme. Y pienso en ti. No sé como, no sé por qué, me despierto y pienso en ti. No te llamo ni me llamas, no te encuentro ni siquiera por la calle. Tu ojos, tus manos. Te llamo luego, me decías. Y el teléfono sonaba y explotaba en mi cuerpo “hola, piccola?Por dònde andas?”.  Era un sueño. Uno de estos sueños que la gente sueña y que nunca vive. Vivirlos sería demasiao.  

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Mon amour.

Mon amour.

Post n°80 pubblicato il 02 Marzo 2009 da viajera67

 Madrid, noviembre del 1997

Mon amour.

“Ti amo” “Lo so” “Ma tanto tanto” “Me l’hai appena detto !” “Ma avevo bisogno di ripetertelo!” “Me l’hai già ripetuto!” “Avevo voglia di te “ “E’ per questo che ci siamo viste, no?” “Ma io volevo dirti dell’ altro…” “Cosa??…” “Que me vuelves loca…” “Otra vez…” “Scusami. E’ che mi sento come non mi sono mai sentita prima…” “Questo lo dirai a tutte…” “No, questo lo dico solo a te…” “Dai dormi, domani ne riparliamo” “Ma domani non possiamo vederci” “Allora ne riparliamo dopodomani…” “E’ che non posso dormire…” Che c’é…” “C’é che vivo per te” “Dai dormi, domani ti passerà…” “Ma io non voglio che mi passi…” “Allora non ti passerà…”  “Scusami ma mi sento insicura” “Dai, dormi vedrai che prima o poi passa” .

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Sei.

Sei

Post n°83 pubblicato il 02 Marzo 2009 da viajera67

 Madrid, octubre del 1998.

Sei il libro che non ho mai letto

il fiore che non ho mai colto

la porta che non ho mai chiuso

l’azzurro del mare d’inverno

la pioggia che batte sui vetri

il vento che apre le case

la vita che ho sempre agognato

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Fernando.

Fernando

Post n°86 pubblicato il 02 Marzo 2009 da viajera67

 Madrid, 26 noviembre del 1999.

Aniversario de la muerte de Francisco Franco

Cuando se acabó la mani me di un paseo por el barrio. Parecía un campo de batalla: escaparates de bancos rotos, botellas por el suelo, gente herida, gritos por todas partes. Estaba con una amiga. Nos habíamos caído al suelo durante una carga, le sangraba la cabeza, tenía la cara mojada de sangre. Los policía cargaban por un lado y los manifestantes por el otro. Estábamos en el medio. No podíamos ni movernos de allí. Unos compañeros vinieron a sacarnos del suelo, una chica gritó a los policías. La golpearon en las piernas, en los brazos. Llegamos a Tirso y solo se veía gente que corría por todas partes.

Llamé a una amiga. La desperté. Necesito verte, le dije. Pasamos por el rastro y otra carga nos sorprendió en la Latina. Llegamos a su casa. Abrió los ojos después de una noche de juerga. ¿Qué ha pasado? Se despertó de repente. Nos invitó a un café. Bajamos otra vez a la calle, el barrio estaba casi desierto, había muy pocas tiendas en el rastro. Conseguí comprarme una funda para el piso, y fue entonces que pensé en ti. Te había encontrado en la mani, distribuyendo panfletos. Nos vemos luego, me dijiste, entonces pensé que tenía que buscarte. Me dirigí hacia el bar donde siempre nos tomábamos un café el domingo por la tarde. No te vi. Me comunicaron tu detención. Los esperaban fuera, iban por ellos, los cargaron como bestias.

Llamé a Paula, el abogado. Tenemos que buscarlos, me dijo. Cogimos un taxi y nos dirigimos hacia donde estabas/y sigues estando detenido. ¿Cómo estás? ¿Qué te han hecho? Por el momento no nos permiten ver a nadie, estamos esperando el SAMUR, nos dicen. ¿El SAMUR? ¿Hay gente herida?Esperamos que llegue el SAMUR y nos diga algo. Luego, por fin, llaman a Paula para que pueda verte. Yo tengo que esperarla en una habitación fría, impersonal. ¡Te veo en el pasillo! ¡Estás hablando con ella! Me acerco, tengo ganas de tocarte, te doy un par de besos. A través de un cristal puedo verte mientras te tocas la cabeza, el codo, la espalda. ¿Te duele? ¿Te han pegado mucho, verdad?

Llega el otro abogado. A mi cliente le han puesto más de treinta puntos en la cabeza!, nos dice. Le duele todo, lo han pegado por todas partes! Sigo mirándote. Sonríes a Paula, intento abrazarte otra vez cuando sales de la habitación pero me cierran la puerta. Aunque haya dicho que sea tu novia no puedo tocarte ni decirte nada. Pasamos por el hospital a ver a otro detenido, los abogados llaman a las familias para tranquilizarlas, luego nos tomamos algo en un bar donde hay gente que nos espera para preguntarnos qué tal estás/estáis. Volvemos a nuestras casas. Me pongo en la cama, me enciendo un pitillo. Es tarde pero no puedo dormir. Pienso en ti. En tus palabras, en tu sonrisa, en el panfleto che me diste en la mani. No puedo tocarte, dormir contigo, prepararte algo que te guste.

Hoy te sueltan, esto nos han dicho. Esta mañana hablo de ti en mi clase de italiano, no puedo evitarlo. Estoy esperando el momento en el que volveré a verte, a distribuir contigo panfletos en las manis. Me han dicho que sales a las cinco. Dejo mis cosas y salgo para ir a verte.

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Stonewoll.

Stonewoll

Post n°87 pubblicato il 02 Marzo 2009 da viajera67

Madrid, mayo del 1999.

Stonewoll

El 28 de junio del 1969 en Nueva York y en un local de ambiente llamado Stonewoll, un grupo de gays, lesbianas y transexuales intentaba pasar una tranquila velada. La situación era difícil. Varias veces la policía había entrado a pedir documentación, a fichar a gente que sólo quería vivir libremente su propia sexualidad.

En todo el país la gente luchaba contra una guerra injusta en el sur-est asiático. El pueblo vietnamita se defendía casi sin armas contra ataques de napalm que quemaban bosques, aldeas, ciudades enteras, matando a guerrilleros, a población civil, mujeres, niños.

El mundo estaba dividido en “zonas de influencia”. El machartismo, la “caza de brujas”, la guerra al “cáncer rojo”. Desde el ’49 al ’53 cerca de dos millones de americanos fueron perseguidos, controlados, incluso matados (Rosemberg). Cada sector del espectáculo, de la cultura, de la vida social y política de los Estados Unidos fue sometido a controles, censura y represión.

Pero en el mayo del ’68 en París, Berkley, Londres, Roma, Saigón, los estudiantes ocuparon las universidades para oponerse a un mundo, a un sistema que no les representaba. Jan Paul Sartre, Simone de Beauvoir y muchos otros intelectuales apoyaron desde París la lucha de liberación del pueblo argelino. Pedían libertades. Políticas, sociales, sexuales.

Era el 28 junio del ’69 en Nueva York, y en lo Stonewoll gays, lesbianas y transexuales estaban hartos de ser reprimidos para sus deseos y opciones sexuales. El capital mataba, y no sólo en Vietnam. Mataba en la cama, en la calle, en la vida cotidiana.

Aquel día decidieron responder a los ataques policiales. Se encerraron en el local, opusieron resistencia. Bloquearon la calle, hicieron barricadas. Durante algunas horas fueron dueños de sus vidas, de su barrio. Acabaron, como siempre, en la cárcel. Pero aquel día empezó para ellos, y para muchos de nosotros, un camino que sancionó una de las libertades fundamental de nuestra vida: la libertad de orientación y expresión sexual, corporal, existencial.

Desde entonces en todo el mundo el 28 de junio se manifiesta el día internacional del orgullo gay, lesbiano y transexual.

El año pasado el word gay pride se celebró en Roma, en la capital de Santo Imperio, en el año santo del Gubileo. Papa Woitiya desde su ventanilla gritó contra el escándalo sodomita. Pero la capilla Sistina, la más hermosa capilla de la Cristiandad, la pintó uno de ellos, uno de nosotros, un maricón llamado Michelangelo.

Frente a la visibilidad no hay marcha atrás

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Historia economica.

Historia econòmica.

Post n°89 pubblicato il 02 Marzo 2009 da viajera67

Madrid, septiembre del 1998.

Un aumento de salario

Entré a su despacho y le dije que quería más dinero por mi trabajo. Me miró asombrado y me dijo que lo comprendía, pero no podía darme más. Mira este gráfico, me dijo, ésta es la curva que representa la demanda de mano de obra, y ésta la oferta de trabajo. Las dos curvas se encuentran en un punto y este punto define el precio del mercado. Le dije que podía ponerse aquel gráfico donde mejor quisiera y me despedí de él. Me encontré sola por la calle. Pensé que mi valor de uso no coicidía con mi valor de cambio. Pensé en Adam Smith, en el Padre fundador de la Economía Política (“La Riqueza de las Naciones”, 1776) y en la Escuela Económica Clásica...

Smith fue el primero que se dio cuenta de la contradicción intrínseca en cada mercancía. Un vaso de agua valía más en un desierto que en una gran ciudad, su valor de cambio era diferente a su valor de uso, pero no supo analizar bien esa contradicción, no supo resolverla.El se ocupó principalmente de la división del trabajo en las primeras fábricas inglesas (que permitió ahorrar tiempo a los trabajadores y dinero a los empresarios), y de la “Mano Invisible”, de la importancia del libre mercado y de la necesidad de que el Estado no interviniera directamente en la economía del país…

Fue luego Marx quien puso el todo dentro de un conflicto de clase añadiendo también la contradicción entre los intereses (r) de los empresarios y los salarios (w) de los trabajadores… ¡La relación entre “r” y “w” era inversamente proporcional!!… ¡Parece una banalidad pero en aquel momento fue la revolución!. Había sido David Richardo (el “Principe de los Economistas”/ Marx), antes que Marx quien había hecho hincapié sobre esa contradicción (se quedó asustado cuando la descubrió!)….. añadiendo también el conflicto existente entre los intereses (r)de los empresarios y las rentas (R)de los terratenientes. Estamos hablando de la Inglaterra de la primera Revolución Industrial…

Thomas Malthus defendía los intereses de los terratenientes, Richardo de los burgueses/empresarios emergentes y Marx de la clase obrera. El mundo económico estaba en conflicto, en conflicto de clase (R/r/w), ¿simple, no? La nueva Revolución Industrial ponía en el mercado nuevas mercancías. Richardo quería promover la división internacional del trabajo. Para eso el Estado tenía que comprar trigo y harina de Francia (con la que se estaba en guerra /guerras napoleónicas) y las rentas de los terratenientes tenían que mantenerse competitivas.

Sólo así los empresarios podían pagar salarios de “supervivencia” a los obreros… Y ellos no se iban a reproducir como hormigas (progresión geométrica y no aritmética) como sostenía Malthus (“Ensayo sobre el principio de la población”). Se estaba produciendo un aumento demográfico de proporciones increíbles, los economistas tenían que pararlo. Malthus encontró la soluciòn: los obreros tenían que casarse tarde, comer poco y no “proliferar demasiao”… Se empezaron a estudiar y a experimentar los primeros metodo anticonceptivos (J. Stuart Mill)…

Malthus tenía once hijos, pero no soportaba a los hijos de los obreros, no se sabe porqué. Nadie había analizado todavía el fenómeno de la disminución demográfìca en las sociedades industriales.Pensaba en eso cuando dejé el despacho de Alvaro. Pensé en la relación conflictiva entre valor de uso y de cambio, entre empresarios y trabajadores Pensaba en Marx, en su valor social y humano, y en la necesidad de organizar a la clase obrera desde un punto de vista económico y político…

El Marx filósofo se formó con la tradición idealista hegeliana (Ficht, Schelling, Hegel), del principio de unidad y no contradicción A=A y A= – A, pero rompió con Hegel y puso al hombre de pie, mostrando a la humanidad sus conflictos, contradicciones y potencialidad. La alienación (individual y social) de los obreros no era una idea abstracta, como sostenía Hegel y los idealistas alemanes, sino una realidad concreta (Marx, Marcuse, materialismo dialectico)… Hegel tenía muchos pájaros en su cabeza…

El valor de una mercancía, para Marx, era el valor-trabajo, la cantidad de trabajo necesaria para construir las máquinas (utilizadas en las fábricas) y realizar el trabajo. El valor-trabajo lo creaba la clase obrera (proletarios= que solo poseen “prole”) que organizada “sindicalmente” podía manifestar su fuerza, parar la producción económica , (“Manifiesto del Partido Comunista” /1848, Primera Internacional)… ¡y hacer la revolución!

Se verificó en aquel entonces un fenómeno social muy curioso llamado luddismo (Ludd)… los obreros destruían máchinas y fábricas que quitaban trabajo a los obreros y producìan desempleo. A raíz de las revoluciones sociales del 48 (en media Europa) la clase burguesa y empresarial emergente empenzó a organizar sus intereses de clase, (se le “quemaba el culo”). Los economistas fundaron la Escuela Neoclàsica (Marshall, Pareto, Walras) sustituyendo la teorìa marxista del valor/trabajo por la teoría neoliberal del valor/ utilidad…

Una mercancía tenía valor no por la cantidad de trabajo que suponía (en esa encorporada), no por el tiempo del trabajo necesario para realizarla (por mano del obrero). Una mercancía tenía valor si el mercado la “necesitaba”, si “servía de algo o para algo”: la teoría del consumidor, los gráfìcos de Alvaro, la teoría del valor/utilidad, la ley de la oferta y de la demanda (de mercancìa, de trabajo). A los empresarios interesaba e interesa todavía que haya paro, que haya mano de obra barata, el “ejército industrial de reserva” (Keynes), para tener mayor poder contractual con la clase trabajadora (¡y para joder sus derechos!)…

La Escuela Neoclásica aplicó las matemáticas a la economía (estudio de derivadas y de gráficos), y la economía se hizo dominio de técnicos y reaccionarios. Rosa Luxemburgo lanzó un grito desesperado contra la Escuela Neoclásica. Organizó la Socialdemocracia alemana con Kausky y fundó la Liga de Espartacos luchando contra el revisionismo de Bernstain. Fue asesinada (con Karl Liebnicht) el 19 de Enero de 1919…

Hitler subía al poder y los partidos de la izquierda revolucionaria no fueron capazes de organizarse ni da oponerse (¡aprobaron incluso los presupuestos para gastos de guerra!)… ¿qué decir más? “non ci resta che piangere” “No nos queda que llorar” (Troisi). La Economìa de final de siglo marchaba a pleno ritmo y el Estado controlaba la inflación y el desempleo. Con las conquistas coloniales se encontraron nuevos mercados en Africa, América Latina y en el Medio Oriente, nadie podía parar la ley del mercado…

Ford propuso, desde los Estados Unidos la producción de masas (coches, electrodomesticos, bienes de “primera necesidad”…) en las sociedades del “primer mundo”. “Consumo ergo sum”. Pero en el 1929 cayó la Bolsa de Wall Street. Las antiguas teorías económicas resultaron obsoletas, había inflación y desempleo al mismo tiempo (curva de Philips, stagflación), la gente tenía miedo, retiraba el dinero de los Bancos, los tipos de interés eran elevados, los empresarios no invertían (sic!), los precios de las mercancías eran altos, los mercados se estaban saturando, se produjo una crisis de sobreprodución. Se necesitaba una guerra…

Keynes intuyó que esa crisis era macroeconómica y no microeconómica (teoría del consumidor, escuela neoclásica). Era necesario aumentar la Demanda de Consumo (C) y las Inversiones del Estado en la Economía (G). Invirtió la ley de Say según la cual es la oferta quien crea su misma demanda (de empleo, de trabajo, de mercancìa). Para Keynes era el Estado el que debía incrementar la demanda para estimular su misma oferta. Era la propria teoría de Maltus de la escula clasica (¡de un siglo antes)! Keynes la aplicó en un sentido menos reacionario. “Teoria general del desempleo, del interés y de la moneda” (1936) y “Ensayo sobre la moneda” (1930).

Keynes hizo un estudio sobre la relación entre la subida al poder de Hitler y el desempleo en Alemania en los años ‘30. Era deber del Estado controlar la inflaciòn y el desempleo, y evitar las guerras. Se empezó a creer que las crisis económicas podían ser cíclicas como el propio Marx había sostenido un siglo antes. Ciclos de Juglar (cada 10 años) y de Kondratieff (cada 25). Pero los economistas no podían admitirlo, ni siquiera los soviéticos. Eran ellos los que controlaban las leyes del mercado. La economía sovietica marchaba a pleno ritmo, habían grandes inversiones durante la guerra fría con resultados económicos sorprendentes (4/5 puntos de aumento cada año). Las crisis eran de los sistemas imperialistas/capitalistas/burgueses. Los rusos enviaron al economista Kondratieff a Siberia para que se callara …

El XIX fue un siglo de grandes pasiones y conflictos sociales…

Einstain revolucionó la fìsica nuclear (teoría de la relatividad), Freud nos habló de ollas humanas llenas de pasiones, Pirandello y Svevo escribìan en Italia sobre los conflictos humanos, y en Frankfurt… en FrankfurtMarcuse, Fromm, Adorno fundaron una Escuela de pensamiento froidiano/marxista. Se hablaba de la guerra del Vietnam, del macartismo, del totalitarismo ruso y alemán, y del verde de sus ojos…

“El Miedo a la Libertad” de Fromm analiza cómo fue posible que un pueblo entero, el alemán (pero podía haber sido el ruso, el español, el chino o el inglés), delegase y sacrificase sus sueños de paz y libertad por un plato de arroz y de lenteja más en su mesa. Primo Levi se suicidó después de su enstancia en Auswitz. Escribió “si ése es un hombre”, si esos son hombres.

Y Marcuse! Marcuse quiso romper las cadenas sociales y criticó al hombre platónico. Vuelven los pajáros hegelianos!. Si tenemos que masturbarnos tenemos que hacerlo en masa, eso nos dice Marcuse. Nos habló de la alienaciòn sexual de nuestra época (“Eros y Civilizaciòn”), y de la difercia entre erotismo y pornografìa (amor hecho con o sin imaginaciòn.)… Y Fromm nos enseñó a amarnos a nosotros mismos antes de amar /armar el mundo (“el arte de amar”/ Ovidio).. ¿simple, no?

Actualmente las teorias económicas se definen monetarias (Friedman)… y regulan la circulación de la moneda en los mercados, los conflictos sociales, la inflación y el desempleo. Shumpeter analiza los grandes mercados económicos, de competencia y monopolios. Era un reacionario, pero escribió cosas intesesantes. Y hoy desde Praga hasta Genova el movimiento antiglobalización nos dice que un mundo diferene es posible. Tenemos sólo que soñarlo, y luchar para realizarlo.

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PerĂ¹. Derechos Humanos.

Derechos humanos. Perù.

Post n°90 pubblicato il 03 Marzo 2009 da viajera67

Tumbes, noviembre del 2002.

Perú, derechos humanos.

En el Perú, durante el gobierno de transición de Valentín Paniagua (de Acción Popular), que llevó el país a las primeras elecciones democráticas después de la Presidencia de Alberto Fujimori(‘90-’95;’95-2000;2000-2001) se instituí la llamada “Comisión de la Verdad” que debía recoger información sobre las violaciones de los derechos humanos que marcaron la vida del país durante casi veinte años (1979-2000) de su historia.

Los datos no ayudan a entender lo que pasó en aquellos años, pero estamos hablando de más de 30.000 muertos y de 6.000 desaparecidos. “Fue un genocidio” me comenta un miembro de la Comisión de la Verdad que encuentro en una ciudad del norte del país. Por un lado los grupos levantados en armas, Sendero Luminoso y el MRTA, por otro lado las fuerzas armadas, ejercito y policía, que llevaron el país a una guerra sangrienta que no excluyó a nadie.

La parte más afectada fue la sociedad civil golpeada por ambos lados: más de 600 mil campesinos tuvieron que dejar sus tierras, en la selva, y buscar paz y trabajo en Lima o en las ciudades de la costa donde, por lo menos el anonimato, podía garantizarles el derecho a la vida.

Hoy en día Lima es una ciudad de ocho millones de habitantes que no ofrece servicios, trabajo ni paz social.

Aunque se diga que la instrucción sea “libre y gratuita” para todos la Universidad es un privilegio de casta. Para ingresar tienes que pagar y sostener una prueba de acceso con 12 plazas disponibles y 2.000 candidatos. El racismo es espantoso, no hay derechos laborales.

El individualismo social fue llevado al extremo durante el período de Alberto Fujimori y Vladimiro Montesino. La gente necesitaba un cambio y estos hombres hablaban de lucha al terrorismo, paz social, trabajo, desarrollo y plata para todos. Efectivamente sí, se llevaron los fondos del país al exterior, vivieron una vida de sueño, enseñaron al pueblo que es mejor robar que vivir una vida digna, utilizaron las leyes para reprimir a los grupos políticos, sociales y culturales que cuestionaban los derechos humanos, la democracia y la gestión de los recursos del país.

Hoy en día la gente se siente defraudada. Ya no cree en la política, tiene valores neoliberales en un país terciomundista. No encuentro a gente blanca por las calles pero sí los veo en las pantallas de la televisión. Tener la piel blanca te garantiza buen sueldo, buen trabajo, un excelente estilo de vida.

Es difícil hablar de política y de valores sociales con la gente, sobre todo con los jóvenes. No leen libros de literatura porque no pueden ni comprarlos, no están en grupos políticos porque tener sensibilidad social no ayuda a buscar trabajo, no hacen preguntas porque no quieren levantar sospeches. Desean un estudio técnico que les ayude a comprar un carro, un televisor, una casa a la orilla del mar. Esto es todo.

Caza de brujas….

Por eso el trabajo que está desempeñando la Comisión de la Verdad es realmente importante. Permitir que la gente hable, diga lo que ha vivido, desahogue todo lo que tiene dentro y recuerde su historia. Sólo en esta manera se puede llegar a una “reconciliación nacional” en un país donde la gente ya no cree en nada. Los recursos son pocos y la tarea realmente difícil. Se han descubierto fosas comunes, en la selva, con doscientos, trescientos cadáveres. Gente sin rostro que hasta ahora nadie (o casi nadie) reclamaba por la represión, el miedo y la necesidad del olvido. Pero no se puede olvidar la historia de un país, vidas humanas, gente que, en un contexto político o social tal dramático, decidió luchar o fue víctima de luchas ajenas.

Los encuentros, los talleres que están organizando en todo el país representan una esperanza para mucha gente. Hay de todos: representantes de las fuerzas armadas, instituciones políticas y sociales, y sobre todo gente común que necesita reconciliarse con su vida y con la vida de su país. Estuve en una mesa sentada con policía, sindicalistas, abogados, profesores de la universidad, jueces de paz. Era increíble analizar el lenguaje que cada cual utilizaba para hablar de lo que más les afectaba.

Las fuerzas armadas ya no podían declarar que “tenían las manos atadas frente al terrorismo” porque se descubrió que las manos las ataban a los militantes cuando los torturaban. Tuvieron que admitir que “se les había escapado la mano” y que fueron fuerzas represivas al servicio del estado.En la ciudad en la que vivo la Comisión de la Verdad tuvo que recoger los testimonios de los familiares y de las víctimas de las violaciones de los derechos humanos. Me uní a ellos para escuchar y para grabar en mi memoria la historia de un país que afecta la sensibilidad de cualquier ciudadano/a del mundo.

Estuvimos en la cárcel entrevistando a los militantes acusados de lucha armada, algunos condenados a cadena perpetua. La secuela de violencias y tortura a las que fueron sometidos era interminable. Manos atadas, ojos vendados, boca llena de arena o de agua, cabeza encapuchada, golpes que llegaban por todas partes, costillas rotas, problemas articulares, perdida de sensibilidad corporal, violencia psicológica, torturas colectivas. Un chico me contó que lo llevaron al mar, ojos vendados, cabeza encapuchada, manos atadas, y mientras intentaban ahogarlo escuchaba los gritos de dos de sus compañeras que los policías estaban violando. Intentó empujar su cuerpo fuera del agua, pero no podía moverse, el horror de la violencia sexual quebrantó su cuerpo, recibió un golpe con un fusil en el cuello y se desmayó.

Estos jóvenes tenían entre los 18 y los 20 años, cuando me habla de su caso pienso en la película argentina “la noche de los lápices rotos”. Él también estaba en el movimiento estudiantil. Fue detenido por el testimonio de un arrepentido que lo acusaba de pertenecer a un grupo armado. Años después el arrepentido volvió a arrepentirse y declaró que el joven era inocente, que él había tenido que firmar una declaración porque lo habían torturado. El joven de entonces me enseña las cartas del arrepentido. Los jueces, los abogados no han movido ni un dedo. Lo condenaron a veinte años de cárcel. Hoy en día ha pasado más de la mitad de su condena en los penitenciarios del estado y lo que pide es justicia.

Otros me han hablado de torturas colectivas: ponían a veinte-treinta personas en un cuarto y torturaban a uno de ellos en el centro de la sala. Oías los gritos de tus compañeros, era una violencia continua, te preguntabas cuando te iba a tocar a ti. E otros: te ponían noche y día en un cuarto pequeño con una música altísima que quebrantaba el oído, no podías soportarla, no podías dormir, descansar, tanto ruido en la cabeza te volvía loco.Y otros: te ponían en un cuarto con otros mil, no había espacio ni para estar de pies, el frío era insoportable, la celda parecía una refrigeradora, no te daban una cama, ni una manta, ni ropa para repararte del frío, pensabas que si cerrabas los ojos ibas a morir congelado.

Y aún: mi hermano estaba acusado de terrorismo. Cuando llegaron a casa no lo encontraron entonces detuvieron a mis padres y los acusaron de “apoyo al terrorismo” porque daban comida a mi hermano y, en esta manera, apoyaban indirectamente la lucha armada. Mi madre la soltaron después de varios años, mi padre sigue en la cárcel.

Cuando regreso a casa pienso en las palabras de uno de ellos: no te puedo demostrar todas las torturas que he recibido, algunas no dejan huellas. Por la noche pienso en las dos chicas violadas a la orilla del mar. Pienso que cuando te viola alguien por la calle por lo menos puedes recurrir a la policía. Pero, cuando son los mismos policías que te violan y torturan, ¿qué puedes hacer? ¿a quien puedes recurrir? Yo también me siento llena de huellas, y nadie me ha quemado un brazo ni me ha colgado a la pared.

Pero hablar de estas cosas puede servir para que no vuelvan a ocurrir. El miedo y el silencio matan todo, incluso nuestros valores, y dejan huellas que nos sangran en el alma. Nadie puede verlas pero cada gota nos duele más que un tormento físico. Canalizar socialmente nuestras tensiones nos ayuda a comprender, si cosas como estas pueden ser comprendida, y volver a creer en la gente, en los valores y en los derechos humanos. Gracias para compartir este testimonio conmigo a nombre de las víctimas y de sus familiares.

 

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Italia (primera parte)

Italia (primera parte)

Post n°92 pubblicato il 03 Marzo 2009 da viajera67

Tumbes, entre Perù y Ecuador. Septiembre del 2002.

Globalización, Neoliberalismo, Cultura.

 Quisiera agradecer a Carlos y a todos Ustedes para la confianza que me brindáis y para invitarme a esta charla. He vivido 35 años de mi vida en Europa, entre Italia y España. Nací en un país que había derrotado al fascismo durante la segunda guerra mundial. Musolini, (el “duce”), el hombre que se había unido a Hitler, para conquistar nuevas tierras (en Europa, en Africa) había sido justiciado. Hubo una guerra de liberación nacional con el apoyo de Inglaterra y Estados Unidos y el ejercito de liberación nacional justició a Mussolini en Milán.

 

Lo colgaron de pies, cabeza abajo. Así murió el hombre que nos había quitado libertad, derechos, che en nombre del pueblo italiano había querido conquistar nuevas tierras, someter a otros pueblos, encerrar a comunistas y opositores de régimen, que había silenciado sobre los horrores del nazismo en Alemania.

 Auschwitch, Mathahusen, Buchenwald; judíos, comunistas, homosexuales, gitanos. Millones de personas humilladas y matadas en los campos de exterminio. Todo en nombre de la raza ariana. Nazismo y fascismo eran sinónimos de horror, persecución, muerte, falta de libertad.

En Europa se estaba construyendo un mundo en blanco y negro y la gente quería una vida llena de colores. La situación era difícil: Franco en España, Hitler en Alemania, Salazar en Portugal, Musolini en Italia.

La Italia y la Europa entera se levantaban de la crisis económica de la segunda guerra mundial. En el ’45 había hambre, miseria, las ciudades bombardeadas, no había trabajo, el pueblo ya no creía en la fuerza liberadora del fascismo.

Lo que permitió un cambio fue el famoso Plan Marshall. Los EE.UU invirtieron en la reconstrucción de Europa. Fue una donación, no un préstamo. No teníamos que pagar intereses y eso nos permitió levantar la cabeza, buscar trabajo, mejorar nuestra situación económica.

En Italia hubo un referéndum entre Monarquía y Democracia. El pueblo decidió por la Democracia, los Savoia, los reyes que habían apoyado el régimen de Musolini, tuvieron que dejar para siempre el suelo italiano.

En el ’48 se aprobó la nueva constitución y desde entonces ningún golpe de estado ha quebrantado la conciencia democrática del pueblo italiano.

Durante cuarenta años ha gobernado un partido católico, la Democracia Cristiana, en los años ochenta una crisis política, lleva la formación de nueva fuerzas político sociales. Gobierna el Partido Socialista de Bettino Craxi, luego otra crisis política, y en los últimos diez años una alternancia de coaliciones de centro-derecha y centro izquierda.

El Partido Comunista siempre ha tenido una fuerza increíble, en el país. Durante la guerra de liberación nacional contra el fascismo era un partido clandestino muy fuerte y organizado. Durante cuarenta años de gobierno democrático ha sido siempre segundo partido, después de la Democracia Cristiana.

Se pensaba que podía hasta ganar las elecciones políticas, en los años ’70, con Enrico Berlinguer. Pero la situación era complicada. El desarrollo económico, la presencia política y militar de los EE.UU, impedían que esto sucediera. En los años sesenta en Italia se vivía un pleno desarrollo económico. En el norte del país se formaron las grandes impresas en el llamado triángulo industrial: Torino, Genova, Milano. Hacía falta mano de obra especializada y entonces hubo una fuerte migración interna. El sur del país ha sido siempre una zona más pobre y menos desarrollada, dominio de la MAFIA y del CAPORALATO (Caciques, latifundistas). Para mucha gente trabajar en fábrica fue una solución.

Tener un sueldo fijo, liberarse de los chantajes emotivos-existenciales-sociales-políticos-laborales de la MAFIA, poder vivir una vida mejor, enviar a los hijos a la escuela pública, a la Universidad, mejorar la cultura y el estilo de vida. La FIAT, la fábrica de carros italianos, fue la más importante para el desarrollo del país. En los años ’60 la situación económica y social del país había cambiado radicalmente. Se vivía un pleno desarrollo económico, se hablaba de pleno empleo, los obreros (y sus hijos) tenían carros, televisión, refrigeradora y libros para estudiar.

Y entonces las calles y las plazas del país volvieron a llenarse de gente que pedía derechos. El privilegio de la política que llega cuando tus necesidades básicas están satisfechas.Eran los años setenta, los EE.UU. bombardeaban el Vietnam y la Corea para asegurarse un lugar estratégico en el mundo, se estaba en plena guerra fría, el mundo estaba dividido en cuatro partes: Norte y Sur; Est y Ovest.

La división entre Norte y Sur no hace falta explicarla porque, lamentablemente, es la que sigue marcando la diferencia entre los países ricos, desarrollados, que producen armas y tecnología, y los países “pobres” que tienen materias primas, trabajo mal pagado y sistemas económicos corruptos que impiden una mejor distribución de la riqueza.

Est y Ovest. División ideológica entre la ex Unión Soviética y los EE.UU. El Pacto de Varsovia y la OTAN, un sistema socialista y uno neoliberal. Los medios de información (o de desinformación) hablaban de un mundo maniqueo: por un lado el desarrollo, la democracia, la libertad, y por el otro la pobreza, un régimen totalitario, la falta de pensamiento critico.

La segunda guerra mundial había marcado mucho la conciencia de Europa entera. Los horrores del Holocausto, formaron una entera población que pedía derechos y libertades. Ningún pueblo podía someter a otro. Y entonces no tenía sentido mantener las antiguas colonias inglesas, francesas, estadounidenses y italianas en otras partes del mundo.

En Argelia explotó la revuelta. Jan Paule Sartre, los intelectuales de izquierda, los precursores del mayo francés se pusieron al lado de la lucha de independencia nacional en Argelia. Era una contradicción interna de un sistema que se definía libre y democrático y seguía sometiendo a otros pueblos.

Y en el sur-est Asiático la situación era aún más dramática por la cercanía de la Unión Soviética y de los países socialistas. El Pentágono pensaba tener el control sobre la China nacionalista de Cían Kai Schek pero de repente la revolución de Mao, algo no funcionaba.

Los servicios de inteligencia americanos empiezan a hablar del “cáncer rojo”, que se había metido en el mismo sistema político estadounidense. Desde el ’49 hasta el ’53 cerca de dos millones de americanos fueron perseguidos, para sus presuntas colaboración con el Partido Comunista, empezó la caza de brujas del llamado “macchartismo”.

Algunos de ellos perdieron el trabajo, otros fueron marginados, torturados, hasta acusados de ser espías soviéticas y acabaron en la silla eléctrica (los Rosemberg) en el país mas “libre” y “democrático” del mundo.Esto quebrantó mucho la conciencia del pueblo europeo. Los jóvenes, los privilegiados que podían permitirse un carro, una refrigeradora y un plato caliente dijeron que NO querían pagar ningún precio para los privilegios de los que gozaban.

 

Decían: tenemos pleno empleo pero esto simplemente porque la economía marcha bien, porque explotamos a los países pobres, porque tenemos tecnología y desarrollo. Podemos estudiar en las mejores universidad del mundo, pero lo que queremos es un estudio crítico, no técnico, y además pedimos que la instrucción sea libre y gratuita para todos. Y si nos dicen que NO hay plata para todos, bien, les contestamos que EXIGIMOS la reducción de gastos militares. Estamos hartos de vivir en un mundo que invierte en testadas nucleares mientras todavía hay gente que se muere de hambre.La revuelta empezó en los EE.UU. en las Universidades: PARAMOS LA GUERRA EN EL VIETNAM. A raíz de esto surgieron los movimientos hippys y de liberación sexual.

 

En París explotó el mayo del ’68 en las Universidades. Los intelectuales se dieron cuenta que debían bajar de las nubes, compartir sus privilegios con los demás, y dieron una nueva definición de la vida y de la cultura en general.La libertad individual es una libertad burguesa. La verdadera libertad es la que se comparte con los demás. No quiero ser libre si hay otra persona que está pagando el precio de los privilegios de mi vida. Las universidades fueron ocupadas y se intentó cuestionar todos los privilegios que el sistema otorgaba para llenar la barriga y cerrar la boca.

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