Ou vivre?

Ou vivre?

Post n°73 pubblicato il 02 Marzo 2009 da viajera67

 Lima, mayo del 2005.  

Pour vivre au sud de notre monde, il faut du courage et de la patience. Combien de courage ? Beaucoup de courage ! Et de patience ? Assez de patience ! Pourquoi ? Parce qu’ici tous les gens n’ont pas de l’argent ni de la culture, et c’est difficile d’avoir des amis véritables. Nous avons vécu au Nord, où presque tous les gens ont un travail sûr, une vie confortable, les droits du travail et existentiels. Les enfants des ouvriers et des paysans, peuvent aller à l’école et à l’Université publique. Les services de santé sont bonnes et efficaces, les anciens et les enfants ont des espaces publics pour passer leur temps libre. Ce n’est pas le paradis terrestre, mais la majorité (plupart) des gens vit bien. En Europe et aux Etats Unis nous avons des droits spéciaux pour les femmes, mariées et célibataires ; pour les minorités linguistiques, religieuses, sexuelles et de race. Dans le Nord, nous avons beaucoup de problèmes aussi, parce que l’intégration entre différentes cultures n’est pas facile. Mais tous les huit mars, les vingt-huit juin, les premier de mai ; les femmes, les gays les lesbiennes, les ouvriers manifestent et déclarent leurs droits et leurs différences. Les gens s’occupent de la politique et luttent pour améliorer leurs vies et la vie des autres.

Mais toute la richesse du « Premier monde » s’est construite avec la spoliation du « Troisième monde », durant de nombreux siècles. C’est vrai qu’aujourd’hui nous ne sommes pas responsables de cette spoliation, mais nous vivons dans une société riche et opulente, qui nous remplit la bouche et nous vide la tête, pour justifier la spoliation, les guerres, la pauvreté et la misère d’autres parties du monde.

Beaucoup de gens du sud du monde veulent vivre au nord pour améliorer leurs conditions de vie, mais nous sommes jaloux de notre richesse et de notre style de vie, et souvent nous leur repoussons et leur refusons les mêmes droits que nous, comme le droit à la maison, au travail, à la santé, à une vie digne.

Pour cette raison, beaucoup de gens « sans papiers », avec d’autres gens politiquement impliqués, ont occupé des maisons, des rues, des gares, des usines et des églises à Paris, Rome et Madrid pour dire à tout le monde : Nous sommes tous clandestins, aucun être humains est illégal. Nous voulions un monde plein de couleurs, et non un monde en blanc et noir.

Pour ces raisons, c’est difficile aussi, pour un/une européen/européenne ou nord américain/américaine de vivre au sud de notre monde. L’intégration est difficile, et, quelque fois, impossible. La culture et la bonne volonté sont les uniques réponses et solutions à tous les problèmes et questions que nous avons, ou que nous voulons avoir. Un monde différent est possible, mais nous devons lutter pour le construire.

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